En 2022, le glyphosate a perdu sa place de premier herbicide vendu en France, pour être détrôné par le prosulfocarbe, un pesticide massivement utilisé à l’automne et au printemps, pour désherber les céréales et les pommes de terre.

Problème, ce pesticide est très volatile : il contamine l’air, et se dépose sur les parcelles non traitées. Dès 2017, l’Anses, agence en charge des autorisations de pesticides écrivait : “il a été mis en évidence que le prosulfocarbe pouvait parcourir de longues, voire très longues distances après évaporation, et qu’il est retrouvé bien au-delà de la zone alentour des parcelles traitées.”.

Malgré ce constat alarmant, les ventes de prosulfocarbe ont explosé ces dernières années, atteignant 7 400 tonnes en 2022.

Logiquement, depuis 10 ans, les cas de contamination de cultures biologiques se sont multipliés. Sur la période 2018 - 2023, la FNAB estime à 260 le nombre de de détection de prosulfocarbe sur des productions bio. Pour les producteurs bio, cela représente des centaines de milliers d’euros de perte, puisque leur production doit le plus souvent être détruite lorsqu’elle est contaminée.

FAIRE INTERDIRE LE PROSULFOCARBE FNAB CULTURES J'ai commencé ma conversion à l'agriculture biologique il y a 3 ans, et cette récolte de Sarrasin était ma première livraison certifiée bio. Tous ces efforts pour finalement jeter ma récolte à la poubelle... C'est vraiment du gâchis. Mathilde Siguré, céréalière bio en

Malgré de multiples alertes, aucun producteur bio n’a été indemnisé, et le prosulfocarbe a été récemment réautorisé jusqu’en 2027.

Fin 2023, la Fédération nationale d’agriculture biologique et Générations futures ont lancé des recours juridiques pour faire interdire cette molécule. Ces procédures, qui nous opposent à l’Etat et au géant de l’agrochimie Syngenta, sont longues et très coûteuses.

C’est pourquoi nous avons aujourd'hui besoin de votre soutien : en participant à la cagnotte, vous nous aidez à financer les procédures d’interdiction du prosulfocarbe.

FAIRE INTERDIRE LE 3 ANS DE LUTTE CONTRE LES PROSULFOCARBE AIDEZ-NOUS PROTEGER LES CULTURES BIO CONTAMINATIONS AU PROSULFOCARBE Octobre 2021 Septembre 2023 Nous saisissons officiellement une La FNAB et Forébio alertent sur le douzaine de préfectures de département risque qui pèse sur la filière sarrasin d'une demande d'interdiction immédiate bio, accusant 1 demi-million d'euros et temporaire des produits à base de de perte. prosulfocarbe. Juin 2021 Début 2022 Octobre 2024 Suite à une contamination massive de La FNAB dépose des recours La FNAB et Génération Future sarrasin récolté en 2020, la FNAB, juridiques contre les autorisations font appel de deux premiers Générations Futures et la coopérative de mise sur le marché du jugement défavorable devant Biocer demandent à l'Etat le retrait de prosulfocarbe les cours d'Amiens et de l'autorisation du produit FNAB

Historique de notre lutte contre les contaminations au prosulfocarbe

Cela fait 4 ans que les producteurs bio interpellent les différents ministres de l’agriculture et l’Anses sur les risques de contamination associés aux prosulfocarbe, ainsi que les pertes financières subies par les producteurs bio. Malgré cela, l’autorisation de la molécule n’est pas remise en question, et aucun agriculteur n’a été indemnisé.

Juin 2021 - Suite à une contamination massive de sarrasin récolté en 2020, la FNAB, génération future et la coopérative Biocer demandent à l’Etat le retrait de l’autorisation du produit (voir communiqué de presse)

Octobre 2021 - Nous saisissons officiellement une douzaine de préfectures de département d’une demande d’interdiction immédiate et temporaire des produits à base de prosulfocarbe. (voir le communiqué de presse)

Début 2022 - la Fnab dépose des recours juridiques contre les autorisations de mise sur le marché du prosulfocarbe (voir le communiqué de presse)

Septembre 2023 - la FNAB et Forébio alertent sur le risque qui pèse sur la filière sarrasin bio, accusant 1 demi-million d’euros de perte. (voir le communiqué de presse)

Octobre 2024 - la FNAB et Génération Future font appel de deux premiers jugement défavorable devant les cours d’Amiens et de Cergy-Pontoise.

Aidez-nous à faire interdire le prosulfocarbe !

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